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Cultiver la diversité pour des systèmes alimentaires sains et résilients face aux changements globaux
Séminaire de formation à l’intention des acteurs éducatifs (2023)
Le mouvement de la révolution verte, dans les années 60-80, a permis d’augmenter considérablement la production agricole mondiale, accompagnant une forte croissance démographique et éloignant en partie le spectre de la famine. Le développement concomitant de l’industrie agro-alimentaire et de la grande distribution a contribué à réduire la part de l’alimentation dans le budget des ménages et le déficit calorique au sein de la population mondiale. Néanmoins, ce système agro-industriel a montré ses limites en termes d’impact sur l’environnement et la santé et d’équité sociale. Visionnez la table-ronde animée par animée par Jennifer Gallé, journaliste à The Conversation avec :
Certaines régions moins favorables sont restées à l’écart de la révolution verte et ont conservé des modèles agricoles familiaux reposant sur des pratiques artisanales et sur des variétés locales moins productives, adaptées à des conditions environnementales difficiles. C’est le cas des systèmes de culture à base de mils – un ensemble de céréales originaires des zones arides d’Afrique et d’Asie – qui jouent un rôle essentiel pour assurer la sécurité alimentaire de ces populations.
A l’heure où l’agriculture doit se réinventer en misant davantage sur les mécanismes de régulation naturels plutôt que sur l’apport d’intrants et en s’adaptant aux changements climatiques, des cultures telles que les mils apparaissent comme des alliées de la transition agroécologique, non seulement au Sud mais aussi au Nord ; suscitant un intérêt renouvelé.Vidéo de la table-ronde
– Yves Vigouroux, chercheur généticien à l’IRD au sein de l’UMR DIADE
– Ludovic Temple, chercheur économiste au Cirad au sein de l’UMR Innovation
– Fabrice DeClerck, chercheur à Bioversity International/CGIAR et directeur scientifique à EAT/Stockholm
Resilience Centre