Une fois par mois, le jeudi à 19h
Deborah Desmaret
Conseil départemental de l'Hérault
ddesmaret@herault.fr
Nathalie Villeméjeanne
Agropolis International
villemejeanne@agropolis.fr
Participez aux « ECHOS DURABLES », nouveau cycle de rencontres entre scientifiques et citoyens né d’un partenariat entre le Conseil départemental de l’Hérault et Agropolis International

Ce cycle de conférences a pour objectif de partager davantage
les connaissances produites par la communauté scientifique régionale
avec les citoyens du territoire, de façon à ouvrir des espaces de réflexion, de dialogue et de débat.
Inscription gratuite mais obligatoire : https://zoom.us/webinar/register/WN_3KyCvuDFS4yHn1uKG7WdsA
LA NOTION DE « NATURE » EST-ELLE (ENCORE) PERTINENTE ?
Face à la prise de conscience de la crise écologique que nous vivons, nous sommes mis au défi de repenser la relation de l’humanité à son environnement en dépassant le cadre naturaliste actuellement dominant fondé sur la dichotomie Nature/Culture.
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Olivier Barrière Chercheur en Droit de l'environnement @Institut de Recherche pour le Développement (IRD) Juriste de l'environnement et Anthropologue du droit, chercheur à l'IRD, Olivier Barrière développe une approche socio-écologique du droit par l'anthropologie du droit. Depuis 20 ans, ses travaux portent sur les relations qui lient l'homme au vivant, dans le cadre d'une régulation juridique confrontée aux changements globaux et environnementaux en cours (urgence écologique, climatique et sanitaire). Il travaille ainsi sur le droit local en s'intéressant à la viabilité des systèmes par la promotion de concepts innovants comme le foncier-environnement, la coviabilité des systèmes sociaux et écologiques, et le droit négocié (pacte territorial) qui met en relation les différentes échelles de droit avec les réalités locales, les représentations et schèmes endogènes. Il enseigne à des Masters à l'Université de Montpellier et à l'Université de la Martinique. |
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Alienor Bertrand Chercheuse en philosophie - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Les activités scientifiques d’Aliénor Bertrand, chargée de recherche au CNRS, portent sur l’anthropologie et l’histoire du naturalisme et la philosophie politique de la nature. Elle a coordonné récemment plusieurs ouvrages, deux numéros des Cahiers philosophiques sur le végétal (« Le végétal : savoirs et pratiques » , Cahiers philosophiques n°152 et 153, 2018/1 et 2018/2), « Justice écologique, justice sociale », Victoires Éditions, 2015, et « Condillac, philosophe du langage », ENS Éditions, 2016). Elle vient de consacrer une série d’articles à l’histoire politique du naturalisme, notamment « A Colonial Factory of Property Right: Contribution to Archeology of Naturalism », Revue québécoise de droit international, Montréal, 2018. |
Page du Domaine de Restinclière sur l'opération https://restinclieres.herault.fr/actualite/125795/1043-les-echos-durables.htm
L’AGROECOLOGIE OU L’ART DE CULTIVER UN ECOSYSTEME « PRODUCTIF »
Stéphane de Tourdonnet, Institut Agro-Montpellier SupAgro, agronome
Yildiz Aumeeruddy-Thomas, Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), ethnoécologue
Promouvoir des systèmes alimentaires viables respectueux des hommes, des animaux et de leur environnement en valorisant les potentialités écologiques, économiques et sociales d’un territoire, tel est le projet de l’agroécologie, nous faisant nous interroger non seulement sur la façon de produire, mais aussi sur ce qu’on produit et pour quel bénéfice.
© E. Penot / Cirad
PROMESSES ET DERIVES DE LA « MONETARISATION » DE LA NATURE
Jean-Michel Salles, Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), économiste
Audrey Rivaud, Université de Montpellier 3 Paul Valéry, économiste
Donner une valeur à la nature permettrait d’utiliser les instruments économiques pour la protéger. Mais en réduisant les fonctions complexes de la nature à un ensemble de marchandises extraites de leur contexte social, culturel et écologique, cette approche n’est pas exempte de risques à la fois écologiques et sociaux.
© J.-J. Lemasson / IRD
ENSEIGNER LA NATURE ET DANS LA NATURE POUR INSTAURER UN NOUVEAU RAPPORT ENTRE HUMAIN ET NON HUMAIN
Sylvain Wagnon, Université de Montpellier, socio-historien de l’éducation
Aurélie Javelle, Institut Agro-Montpellier SupAgro, ethnologue
L'ambition d'instaurer un rapport harmonieux entre les êtres humains et leur environnement par l'éducation est un enjeu de société majeur pour aujourd'hui et pour demain. Au-delà des « effets de mode », il s’agit d’interroger les pratiques d’enseignement de la nature et dans la nature, avec une perspective historique.
© A. Javelle / Institut Agro-Montpellier SupAgro
à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre la désertification Conférence organisée avec le Comité Scientifique Français de la Désertification (CSFD)
VALORISER LES LIENS SOCIETES-TERRITOIRES CONTRE LA DESERTIFICATION DES TERRES ET DES TERRITOIRES
Maud Loireau, Institut de Recherche pour le Développement (IRD), géographe
Noémie Cabannes, animatrice du Pacte Pastoral Intercommunal Aigoual-Causses-Cévennes
Du fait de pressions socio-économiques et environnementales, nombre de territoires ruraux sont exposés à des risques de dégradation des terres ou de déprise agricole, notamment en zones arides ou de montagne. La revalorisation des liens des sociétés à leurs territoires, dans leurs dimensions patrimoniales et identitaires, peut constituer un outil de reconquête collective et partagée.
Mis en ligne le 10/2/21
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Extrait du site http://www.agropolis.fr/actualites/2021-echos-durables.php